CEPR (01-10-2019) : Le Nouveau Secrétaire National de la CEJP est officiellement entré en service

Dans son mandat, l’Abbé Valens Niragire le nouveau secrétaire de la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) mettra l’accent sur le renforcement des structures de la CEJP et la bonne gestion des fonds.

C’est une recommandation qu’il a reçue de l’Archevêque de Kigali, président de la CEJP lors de la cérémonie de passassions des pouvoirs entre le Secrétaire National sortant, l’Abbé Vincent Gasana et le Secrétaire entrant, l’abbé Valens Niragire. Ladite cérémonie s’est déroulée le mardi 1er octobre 2019, au siège de la Conférence Episcopale du Rwanda (CEPR). L’abbé Jean Damascène MANIRAHO, le Secrétaire Général Adjoint de la CEPR et le personnel de la CEJP ont été témoins de cet acte.
Pour l’archevêque, « la mission de la CEJP, c’est l’évangélisation. Elle se diffère de loin des ONGs. Nous en sommes convaincus, C’est le Christ notre véritable paix. A la lumière de son Evangile et la tradition de l’Eglise sur les relations humaines, nous prenons part au bâtir de la paix et du développement du pays ».

L’Archevêque Kambanda a donné un nouvel élan aux actions de la CEJP

L’archevêque a demandé au nouveau secrétaire national de s’occuper des commissions diocésaines pour plus d’harmonisation et d’actions. « Notre force d’actions se situe au niveau des diocèses qui nous permettent d’atteindre le niveau des Communautés Ecclésiale de base. Il est important de le prendre en compte. Je suis convaincu. Ton assiduité, ton engagement au service de la paix sont louables. Tu en as fait preuve durant ces années que tu as été en même temps commissaire et président de la Commission diocésaine Justice et Paix de Cyangugu ».
A l’instar de son prédécesseur, l’Abbé Valens a été appelé à renforcer les structures de la CEJP et en particuliers à veiller à la gestion rationnelle des finances, car ce sont les éléments les plus importants pour gagner la confiance des partenaires et des bailleurs. En plus de cela, l’archevêque de Kigali, lui a réitéré sa demande d’investissement dans les relations avec l’Institut Supérieur de Paix et Réconciliation, basé à Bukavu (RD-Congo), de tant plus qu’il est mandaté par la CEPR pour la représenter pour cette cause, au niveau de l’ACEAC.

S’adressant à l’équipe du personnel de la CEJP, l’archevêque leur a demandé d’être vigilants et d’alerter les Evêques afin qu’ils agissent au lieu de réagir, le cas échéant, aux multiples défis de la société.
L’Archevêque s’est estimé satisfait de tant d’efforts dont l’Abbé Gasana a manifesté durant ses 15 ans au service de la CEJP. “Nous sommes reconnaissants, dit-il, de ton abnégation et engagement dans la recherche de la paix, de l’unité et de la réconciliation du peuple rwandais, après le Génocide perpétré contre le Tutsi en 1994.
La justice et la paix sont des piliers indissociables du développement intégral de l’homme. « Le développement matériel, qui met de côté le développement intégral de l’homme, avoue sa propre destruction. L’Eglise est très intéressée par le développement de chaque homme et de tout l’homme qui est basé sur les notions de justice et de paix, deux composantes réelles de sa pastorale », a dit Mgr Kambanda.

Dans son discours l’Abbé Vincent Gasana, le Secrétaire National sortant de la CEJP, a retracé le bilan de son travail au sein de la CEJP. “Lorsque j’ai été nommé, en 2004, la CEJP ne comptait que 4 employés, actuellement on est à 11 employés. La CEJP dispose de réseau de travail bâti sur des volontaires de Justice et paix et l’existence de 27 commissaires œuvrant à travers tout le pays. Durant ces 15 dernières années de mon travail, la CEJP a été soutenue par de différents bailleurs et partenaires aussi nationaux qu’étrangers. Il a par ailleurs salué le dévouement de Mgr Archevêque Antoine Kambanda, le président de la CEJP. « Toutes les réalisations de la CEJP, sont le fruit de votre abnégation, Monseigneur », a-t-il dit.

Il a rassuré son remplaçant de son soutien chaque fois cela sera nécessaire. Selon lui, la CEPR a fait un bon choix de candidat en nommant mon collègue. Abbé Valens a de l’expérience et de l’engagement de par ses responsabilités qu’il a exercées depuis 10 dans son diocèse. « Ta nouvelle nomination au niveau de la CEPR est déjà l’œuvre de l’Eglise, je suis toujours à ton service”, lui a-t-il assuré.

L’abbé Valens a reconnu la confiance des Evêques

« C’est un grand honneur pour moi que les évêques m’aient nommé Secrétaire national de la Commission Episcopale Justice et Paix. Je suis très reconnaissant de ce que mon prédicteur a réalisé. Je sais que c’est une responsabilité énorme et j’implore vos conseils et votre prière. Travaillons ensemble pour construire une société harmonieuse où chaque homme et chacun veulent vivre, une société qui respire et aspire à la paix et à la fraternité », a dit Abbé Niragire.
L’abbé Valens Niragire est originaire de la Paroisse de Nkanka, Diocèse de Cyangagu. Il a été ordonné prêtre en 2007 et a exercé ses fonctions à la tête de la Commission Diocésaine Justice et Paix de Cyangugu depuis 2008.